Quels plafonds de déduction en épargnant dans un PER ?

Pour préparer efficacement votre retraite et jouir de nombreux avantages, comparé aux anciens contrats, pourquoi ne pas opter pour le PER, le Plan d’épargne retraite ? Celui-ci provient de la loi PACTE qui vise à simplifier l’épargne afin d’encourager les Français à davantage se focaliser sur l’anticipation de leurs vieux jours.

Parmi les principaux avantages liés au plan : la déductibilité des versements de l’impôt sur le revenu, et précisément du revenu imposable. Un certain plafond s’applique cependant pour les PER d’entreprise : ce qu’il faut savoir, dans notre article.

 

Plafond de déduction et situation professionnelle

Le plafond de déduction varie selon la situation professionnelle de l’épargnant. Par exemple, celui autorisé pour le travailleur indépendant est différent du plafond applicable pour le salarié. Pour ce dernier, ce plafond est de 10% des revenus professionnels (nets de prélèvements sociaux et de frais professionnels, et dont la limite est de 32 909 euros). Le Plafond annuel de la sécurité sociale (PASS) peut aussi être considéré et il est de 10% de ce dernier par rapport à l’année précédente. Pour le travailleur indépendant, ce plafond est de 10% de son bénéfice imposable, en tenant compte de la limite de 76 103 euros.

Dans certains cas, ces plafonds peuvent être révisés à la hausse, par exemple en se servant des droits non jouis de son conjoint ou de son partenaire PACS. Il en est de même si les droits de l’épargnant sur les 3 dernières années n’ont pas été utilisés, consultables sur le dernier avis d’imposition à la section « Plafond épargne retraite ».

 

Pas de plafond de versement

En revanche, note importante à retenir : il n’y a pas de plafond de versement, c’est-à-dire que l’épargnant peut alimenter son PER à sa guise quel que soit le montant qu’il souhaite y injecter. C’est uniquement la déduction par rapport à l’avantage fiscal qui est plafonnée, et celle-ci s’opère sur la base du montant des versements effectués, c’est-à-dire pendant la phase de constitution du capital et pendant toute la durée de la vie active. À noter également que le PER propose 2 options pour l’épargnant : profiter ou non de cet avantage fiscal.

 

Réaliser une simulation préalable

Il vaut mieux réaliser une simulation préalable afin de prévoir le montant de la déduction par rapport au plafond autorisé. Cela également afin de pouvoir se servir des éventuels droits restants non jouis qui peuvent être récupérés comme expliqué ci-dessus dans le but d’optimiser sa fiscalité et booster son épargne. La simulation peut être réalisée à partir d’instruments numériques disponibles sur les plateformes dédiées à la retraite. Un conseiller financier ou en gestion de patrimoine pourra assister l’épargnant dans cette étape. Le mode de calcul du plafond de déduction est communiqué tous les ans par l’administration fiscale, en se rendant à la section « Plafond Epargne Retraite » sur le dernier avis d’imposition.

 

Quand opter pour la non-déduction des versements ?

Cette option n’est réellement avantageuse que si l’épargnant est redevable d’un IR élevé. Ainsi, pour ceux dont l’imposition est plus ou moins faible, il est préférable d’opter pour la non-déductibilité pendant toute la phase d’épargne afin de profiter, en contrepartie, d’un avantage fiscal au moment de la sortie, que ce soit en rente ou en capital.

 

Quels sont les PER d’entreprise ?

Ce sont les suivants :

  • le PER collectif classique ou PERCOL pour les salariés, et qui succède à l’ancien PERCO
  • le PER collectif obligatoire ou PERCAT (PER catégoriel) pour certaines catégories de bénéficiaires au sein de l’entreprise. Il succède au contrat Article 83

Les travailleurs indépendants quant à eux souscriront au PER individuel ou PERIN, en remplacement du contrat Madelin.

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